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Résumé de la pièce

Un Instant

À la recherche du temps perdu est une œuvre écrite entre 1906 et 1922. Les sept tomes composent un récit fleuve de souvenirs, de l’enfance à l’âge adulte du narrateur, et, en filigrane, une intense réflexion sur la vie.

 

Du côté du chez Swann raconte une conscience qui éclot. L’éveil d’un individu, qui, plongé dans la société humaine et débordé par elle, découvre peu à peu son adoration pour l’art et la littérature. Les traces de l’enfance, la douceur et la fragilité mêlées de lucidité, les délices d’une langue ciselée et limpide font de ce premier tome une œuvre essentielle.

 

Après s’être attaqué à l’ultime roman de Fédor Dostoïevski, Les Frères Karamazov, Jean Bellorini reprend son exploration de chefs-d’œuvre de la littérature.

 

Hélène Patarot, complice de Peter Brook, et Camille de La Guillonnière, acteur fétiche de Jean Bellorini, recomposent les grands duos proustiens : ceux de l’enfance, d’abord – le narrateur et sa mère, celui-ci et sa grand-mère, puis celui, plus tardif, du Temps retrouvé : l’auteur Marcel Proust et sa gouvernante, Céleste Albaret, avec qui il rassemble les pages de À la recherche du temps perdu.

 

La plongée dans l’œuvre est profonde : on y sonde le Proust métaphysique plutôt que le dandy mondain. Ce faisant, interrogeant les mécanismes de la mémoire, les interprètes insufflent des passages empruntés à leur propre histoire. Mêlant le réel et l’invention, ils cherchent à saisir cette coïncidence d’où jaillit le souvenir, comme un écho puissant du passé, cristallisé dans la matérialité d’un objet et dans l’évanescence d’un instant.

 

« Il en est des plaisirs comme des photographies. Ce qu’on prend en présence de l’être aimé n’est qu’un cliché négatif, on le développe plus tard, une fois chez soi, quand on a retrouvé à sa disposition cette chambre noire intérieure dont l’entrée est « condamnée » tant qu’on voit du monde. »
Marcel Proust