- La Violence oui ou non : une discussion nécessaire de Günther Anders (Ed. Fario).

A l’acte IV, au moment où Ibsen lâche son héros le Dr Stockmann, où l’on découvre, face à la ville entière quel homme il est vraiment,  Jean-François Sivadier a rajouté un texte du penseur et essayiste allemand Günther Anders (1902-1992), qui a écrit notamment ce texte après la catastrophe de Tchernobyl. Günther Anders a traité du statut de philosophe, de la Shoah, de la menace nucléaire et de l'impact des médias de masse sur notre rapport au monde, jusqu'à vouloir être considéré comme un « semeur de panique » : selon lui, « la tâche morale la plus importante aujourd'hui consiste à faire comprendre aux hommes qu'ils doivent s’inquiéter et qu'ils doivent ouvertement proclamer leur peur légitime ».

- Henrik Ibsen, le constructeur de Jonathan Châtel (Ed. Circé) Jonathan Châtel propose ici une analyse méthodique des onze dernières pièces d’Ibsen, dans l’ordre où elles ont été écrites entre 1879 (Une Maison de poupée) et 1899 (Quand nous nous réveillons d’entre les morts). L’auteur est aussi l’invité de la saison avec De l’Ombre aux étoiles présenté en février 2020.